Veuve Ambal mécène du musée Nicéphore Niepce

Depuis 2011, la maison Veuve Ambal est un des principaux mécènes du musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône. Elle participe à l'enrichissement des collections de ce musée de la photographie en soutenant sa politique d'acquisition.

Le musée Nicéphore Niépce réalise chaque année des expositions de photographies extraites de ses collections, dans les locaux de Veuve Ambal. Trois fois par an, il présente des expositions toujours renouvelées au fil des visites :

des portraits à la publicité, de la photographie couleur avec les premiers autochromes à l'Amérique des années 1960, des cartes postales patriotiques de la Grande Guerre aux photographies de vacances amateurs, de la presse illustrée aux 45 tours yéyés...

Expositions en cours

    Chez Veuve Ambal du 29 mars au 16 juin 2024 Inauguration le 28 mars de 19h à 22h

    Pierre Gleizes, Photographe aux aguets, 1984 - 1990

    Pierre Gleizes a travaillé de 1984 à 1990 comme journaliste-reporter-photographe pour l'agence de presse américaine Associated Press. Durant ces 7 années, il a couvert plus de 2200 sujets d'actualité, « une expérience poussée jusqu'à perdre haleine, formidable formation de terrain... ». Au cours de ses nombreux voyages, sa moto toujours garée au pied de l'immeuble, sac photo posé au pied du lit, il est prêt à tout moment à réagir à l'actualité. S'engage alors une véritable course contre la montre pour ne pas rater l'heure de bouclage des journaux.  

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    Cadrés quasi instantanément, ses clichés doivent être développés et transmis le plus rapidement possible. Quand il n'est pas à Paris, il transporte avec lui un laboratoire qu'il installe au plus proche de l'événement. Les photographies présentées dans l'exposition sont des « bélinos », tirages additionnés d'une légende et transmis par téléphone à la presse mondiale en quelques minutes, grâce au bélinographe.  

    Figures politiques, icônes de la mode, chanteurs, personnalités, faits d'actualité... Grâce à l'oeil et au talent de Pierre Gleizes, ces photographies sont une invitation à se replonger dans les moments forts de l'histoire des années 80.

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Expositions passées

    Chez Veuve Ambal du 29 septembre 2023 au 15 mars 2024. Vernissage le 28 septembre de 19h à 22h.

    Kate Barry

    Kate Barry [1967-2013], fille de la comédienne, réalisatrice et chanteuse Jane Birkin et du compositeur John Barry, débute sa carrière de photographe à 28 ans. Les commandes pour la mode et les magazines (Elle, Paris-Match, Vogue, le Figaro Magazine, etc.) font sa renommée.
    Cette exposition présente une sélection des nombreux portraits de célébrités du monde du cinéma et de la musique réalisés pendant sa carrière.

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    Si la plupart de ces portraits étaient réalisés dans le cadre de commandes, Kate Barry a su créer un climat de confiance et d'intimité avec ses sujets et capter la puissance des regards, des sourires. Dans un décor dépouillé mais avec une composition précise et mise en scène, se dégagent de ces portraits une sensibilité, une mélancolie et un naturel magnifié. Elle joue avec la matérialité du noir et blanc, saisissant la lumière intérieure des célébrités.
    Oscillant entre séduction et naturel, entre icône inaccessible et proximité intime, cette sélection présente des portraits de célébrités telles qu'Isabelle Adjani, Monica Bellucci, Sabine Azéma, Emmanuelle Béart, Benjamin Biolay, Cali, Amira Casar, Laëtitia Casta, Catherine Deneuve, Béatrice Dalle, Mélanie Laurent, Diane Kruger, Audrey Tautou, Vanessa Paradis, Chiara Mastroiani, etc., sans oublier sa mère Jane Birkin et ses soeurs, et muses, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon.  

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    Chez Veuve Ambal Du 23 Juin 2023 Au 16 Septembre 2023

    voyages en couleur

    Les archives de Jacques et Simone Derôme sont constituées d'environ 10 000 diapositives couleur retraçant près de quarante années de découvertes touristiques de l'Europe, de 1954 à 1992.

    Cet ensemble de pratique photographique familiale de la diapositive est exceptionnel par la quantité et la qualité des photographies accumulées, mais aussi par la documentation qui les accompagnent.


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    47 albums, entièrement fabriqués à la main par le couple, regroupent le récit de leurs voyages (dactylographié ou manuscrit), des cartes postales et les autres souvenirs (pièces de monnaie, billets de train, notes de restaurants ...).

     

    La diapositive est très importante dans l'histoire de la photographie pour le public du milieu du XXe siècle. Elle est souvent à l'origine de la pratique de la couleur chez le photographe amateur. Kodachrome, Ektachrome, sont des supports parfaits pour conserver le souvenir de moments importants et la projection révolutionne la manière de voir les photographies. Il faut un dispositif composé d'un écran souple et d'un projecteur, le photographe organise des séquences d'images et la séance peut commencer ! Regarder les souvenirs de vacances devient un spectacle, une expérience collective.


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    Du 31 Mars 2023 Au 10 Juin 2023

    André Papillon

    André Papillon [1910, Bordeaux - 1986, Paris] se forme à la photographie professionnelle auprès de son beau-frère, le photographe François Kollar. Recherchant dans un premier temps un aspect graphique dans ses clichés en expérimentant de nouveaux angles de vue, André Papillon développe rapidement une réelle sensibilité sociale et participe aux prémices du mouvement de la photographie humaniste dans les années 1930. André Papillon collabore avec les plus grands magazines illustrés ; VU, Paris-Match, Regards ou Voilà. Il capte pour eux, avec sollicitude, les émotions d'un peuple contraint par les difficultés économiques : leurs espoirs et leurs luttes, leurs joies et leurs peines, leur travail, leurs loisirs, ... entre objectivité documentaire et réalisme poétique.


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    Cette exposition présentera une sélection de photographies sur des sujets illustrés par André Papillon tout au long de sa carrière : les petits métiers et les ambiances de rues parisiennes, la misère sociale des banlieues qui persiste au coeur du progrès, les travaux des champs, l'industrie, la publicité, les grèves et mouvements sociaux, mais aussi des sujets plus légers tels que la musique et la danse ou encore les vacances à Deauville, nous permettant de porter un regard tantôt empathique, tantôt nostalgique sur la vie des hommes et des femmes de cette époque.


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    Du 23 Septembre 2022 Au 20 Mars 2023

    Sous les cerisiers en fleurs

    En 1854, après deux siècles d'isolement volontaire par crainte d'invasions coloniales, les Etats-Unis contraignent le « pays du Soleil-levant » à s'ouvrir à l'Occident. Au même moment, la photographie fait son entrée sur le territoire japonais et connaît rapidement un grand succès.

     

    Des studios photographiques se créent, dirigés par des professionnels étrangers venus s'installer dans l'archipel. Parmi eux, l'anglo-italien Felice Beato ou l'italien Adolfo Farsari, dressent le portrait d'une société japonaise empreinte de traditions séculaires : portraits de samouraïs en tenue de kendo, scènes des petits métiers « typiques », paysages et cultures agricoles... Les images ainsi produites sont le reflet de la réalité, de traditions en voie de disparition, autant que de scènes passéistes ou oniriques. Les prises de vues sont réalisées en extérieur ou soigneusement composées en studio, les photographes n'hésitant pas à faire appel à des figurants.


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    En une poignée d'années, l'intensification des contacts a transformé la société japonaise. Néanmoins, ses particularités géographiques et culturelles continuent de susciter la curiosité des voyageurs et les nombreux studios photographiques répondent à l'engouement du public pour ces images.

     

    A la fin des années 1860, la photographie prospère avec les débuts de l'ère Meiji. Les studios prolifèrent. Les opérateurs locaux, qui ont appris au contact des européens, s'établissent. La photographie se vend désormais dans toutes les villes aux côtés d'autres souvenirs de voyages, laques et bois sculptés. Colorisées à l'aquarelle, compilées dans de luxueux albums, elles constituent jusqu'au tournant du 20e siècle, un souvenir de voyage idéal pour les occidentaux à la recherche d'exotisme.

    On ne recherche pas les connaissances ethnographiques dans ces compositions. L'album est une évocation, comme des petits cailloux prélevés et conservés, souvenirs de la présence du voyageur sur le territoire.

     

    Après « Plus qu'un simple souvenir » en 2011, cette seconde exposition propose de parcourir à nouveau la collection de photographies japonaises anciennes du musée Nicéphore Niépce. Subtilement rehaussés de couleurs, ces paysages, scènes ou portraits, sont autant d'invitations à flâner « sous les cerisiers en fleurs ».


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    du 10 juin au 13 septembre 2022. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon sur Saône.

    Expositions universelles de Paris

    Aussi spectaculaires qu'éphémères, les expositions universelles ont profondément marqué l'histoire et le paysage de leurs villes d'accueil. C'est particulièrement le cas à Paris, où pas moins de huit expositions universelles, coloniales et internationales se succédèrent entre 1855 et 1937, à raison d'environ une tous les douze ans.


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    Si les premières expositions universelles étaient principalement un lieu d'exhibition du progrès industriel, agricole, artistique et artisanal de chaque pays, tous réunis dans un même bâtiment, elles devinrent dès 1889 de gigantesques expositions d'architectures éphémères en plein air.

    Des centaines de pavillons étaient construits pour la durée de l'exposition, copiant les architectures typiques du pays : rue du Caire en 1889, le Vieux-Paris en 1900, temple d'Angkor en 1931, etc. Les pavillons nationaux présentaient des produits du pays, mais il existait aussi des pavillons thématiques : eaux et forêt, la presse, l'hygiène, la publicité, l'élégance, etc. Avec la montée des nationalismes dans l'entre deux-guerres, l'architecture devint outil de propagande, avec en point d'orgue le face à face des pavillons allemand et soviétique lors de l'exposition de 1937.

     

    De cinq millions de visiteurs en 1855, jusqu'à cinquante millions de visiteurs sur six mois en 1900, sur un espace de 120 hectares en plein coeur de la capitale ; l'exposition universelle parisienne était une vraie fête populaire ! Le succès des expositions nécessita des aménagements urbains spectaculaires pour absorber et transporter le flux de visiteurs : construction de gares, d'hôtels, d'un trottoir roulant reliant les Invalides au Champ de Mars, de tramways, des bateaux-mouches, ou encore de la première ligne de métro en 1900. Autant de démonstrations du savoir-faire de l'ingénierie française.

    Les monuments conservés font encore aujourd'hui la particularité du paysage parisien, tels que la tour Eiffel, le Grand et le Petit Palais, les palais de Chaillot et de Tokyo.

     

    Amateurs, curieux et passionnés se pressaient dans ces premiers temples de la société des loisirs, précurseurs de nos parcs d'attractions et de nos foires commerciales modernes. Le caractère monumental des expositions, l'attrait qu'elles représentaient pour le public, en firent le sujet de prédilection de photographes professionnels ou amateurs, dont le regard et les clichés nous permettent aujourd'hui de replonger dans l'ampleur de ces événements.


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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal du 31 mars au 31 mai 2022. Entrée libre. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    viva mexico

    Maurice Durville [Cormatin 1921 - Paris 1975] est un passionné de photographie. Il a constitué une collection d'appareils et de clichés anciens. Il l'a pratiquée aussi, dans le cadre professionnel comme directeur publicitaire chez Renault, ou lors de ses nombreux voyages, aux U.S.A., en Asie, ou en Amérique Latine.

    L'exposition Viva Mexico ! présente ses photographies réalisées au Mexique à la fin de l'année 1970. Loin des clichés touristiques pittoresques, le photographe capte l'ambiance des rues grouillantes de vie, observe les artisans et les vestiges d'une époque antérieure à la conquête coloniale. 


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    Probablement influencé par la publicité, Maurice Durville s'accorde avec son époque et travaille en diapositives couleur. Fasciné par ce territoire il nous offre une suite d'impressions, un pays hors du temps et bigarré.  



     En ce début des années 1970 beaucoup de voyageurs prennent la route du nouveau monde. Influencés par les textes d'Antonin Artaud, de Malcolm Lowry ou Jack Kerouac, les routards tentent l'expérience initiatique au Mexique.

    Comme eux, Maurice Durville explore le pays, une terre mythique qui évoque le monde préhispanique, les conquistadores, la révolution, les fêtes colorées.

    La vie urbaine d'abord, avec l'énergie trépidante de Mexico. Il prend le pouls de cette ville qui compte déjà plus de huit millions d'habitants, son centre historique, le Zócalo et la cathédrale, ses rues animées. Il flâne dans la cité précolombienne de Teotihuacán. Puis il découvre les aspects de la campagne, son agriculture, les coutumes et traditions populaires, la fierté de la population indienne du Chiapas.

     

    Dans la spontanéité de la découverte du pays et d'une nouvelle culture, le photographe transpose par l'image ses sensations : ambiances, musiques, odeurs,... Objets, matières, couleurs, lumières, tout semble l'interpeller.

    Maurice Durville joue du graphisme des paysages et de l'architecture ; des cactus aux pyramides meso-américaines. Au fil de ses déambulations, il observe les personnages qu'il croise. En bon photographe de rue, ses clichés ne sont pas posés. Ils sont dus au hasard des rencontres, à l'éphémère des situations.

    Scènes de rue, vendeurs de tacos, spectacles de danse précolombienne, mariachis, rites religieux empreints de mysticisme, artisanat indigène, corridas, combats de coq, etc., tout est pour lui sujet photographique.

     

    Saisissant l'identité culturelle du pays Maurice Durville permet aux spectateurs que nous sommes aujourd'hui d'être transportés dans le rythme haletant de la vie mexicaine de 1970.


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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal. Entrée libre. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    Vues imprenables

    Le principe du panorama est imaginé dès la fin du XVIIIe par des peintres. L'idée est de proposer au public une reproduction complète et grand format d'un paysage sur une toile de forme arrondie et éclairée par le haut. Pour le spectateur, la sensation est immersive. Différents brevets de ces dispositifs sont déposés et vite repris dans les grandes villes occidentales. A Paris, en 1800, l'académie des Beaux-arts écrit : « Le panorama n'est autre chose que la manière d'exposer un vaste tableau en sorte que l'oeil du spectateur, embrassant successivement tout son horizon, et ne rencontrant partout que ce tableau, éprouve l'illusion la plus complète »

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    Paysages familiers, vues exotiques, batailles célèbres, tous les sujets suscitent l'engouement populaire. Le succès de ces spectacles d'images sera immense durant tout le XIXe siècle.
    Des améliorations successives perfectionnent encore le principe. Louis Daguerre, propriétaire du Diorama à Paris, utilise une toile translucide afin de modifier la lumière et ainsi faire évoluer le tableau. Le rapprochement entre photographie et panorama s'établit d'ailleurs avec lui. Le personnage mène de front spectacles d'images et recherches scientifiques pour l'amélioration du procédé photographique de Nicéphore Niépce
    La photographie, dès son invention, tente d'égaler, voir de dépasser, les capacités visuelles de l'homme. L'appareil photographique permet de voir plus et mieux : photographies microscopiques, aériennes, satellitaires, radiographie, images 3D... Pour offrir un champ de vision supérieur à ce que peut embrasser l'oeil humain, on développe très tôt la photographie panoramique. On ambitionne d'enregistrer la réalité toute entière, de la décrire avec le plus de précision possible, pour connaître, mesurer, voire parfois surveiller, ou dominer.
    Pour constituer un panorama, différentes techniques sont mises en oeuvre. Il peut s'agir d'une vue faite en une seule prise avec un appareil photopanoramique ou d'un photomontage composé de plusieurs vues juxtaposées. L'image peut également être réalisée à l'aide d'un objectif pivotant. Dès 1844, le photographe Frédéric von Martens réalise des daguerréotypes panoramiques de Paris, grâce à un appareil balayant le paysage à 150 degrés. L'appareil panoptique le Cyclographe de Damoizeau permet dès 1891 de couvrir un champ de vision de 360 degrés, ceci grâce aux pellicules souples qui s'enroulent au fur et à mesure de la prise de vue.

    Les photographes amateurs s'emparent dès la fin du XIXe de ce format. Le goût du voyage et les prémices du tourisme développent le phénomène. Le photographe bouscule les notions traditionnelles de cadrage et de perspective pour partager les meilleurs points de vue observés grandeur nature lors de ses visites. 

    Avec les « chromos », ou « chromolithographies », le format panoramique se combine à la couleur ajoutée au début du XXe siècle. Les vues souvenirs de lieux touristiques, monuments, ou sites naturels, aux couleurs plus qu'idéalisées, se multiplient. Rapidement la production devient abondante. Ces jolies vues colorées décorent alors nombre d'intérieurs de maisons, bourgeoises ou ouvrières. Lourdes, la Côte d'Azur, les Alpes, etc., autant de paysages pittoresques, typiques, qui font entrer dans le quotidien des images idéalisées d'un ailleurs rêvé.
      Donnant l'illusion d'un point de vue sans limite, la photographie panoramique est une ouverture sur le monde. Le paysage devient spectacle.



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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal du 21 juin au 7 septembre 2019. Entrée libre. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    Couples Mythiques

    Certains couples mythiques restent gravés dans notre
    mémoire. Grace Kelly et le Prince Rainier, Serge
    Gainsbourg et Jane Birkin, Johnny Hallyday et Sylvie
    Vartan, John Fitzgerald et Jackie Kennedy, Humphrey
    Bogart et Lauren Bacall, ou encore Michèle Morgan
    et Jean Gabin... Qu'ils soient époux princiers, couples
    stars, ou duos de cinéma, leurs histoires d'amour nous
    ont fait rêver.

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    La photographie a largement participé à la diffusion de ces alliances de légende. Portraits posés, moments de tendresse captés sur le vif, mis en scène ou volés, ces images diffusées dans la presse ont joué un rôle important dans la création d'un imaginaire romantique. D'un seul coup d'oeil, entrons dans ces contes de fées...
    Amour et photographie sont intimement liés. Dès la fin du 19e siècle, l'imagerie romantique reproduite
    sur carte postale et les portraits photographiques de studio servent de support aux échanges épistolaires des amoureux. Lors des fiançailles, des mariages, les photographes professionnels réalisent des clichés pour chroniquer l'événement. Les tirages sont distribués aux proches, encadrés pour rejoindre la décoration du domicile conjugal. La photographie
    matérialise l'union.
    Mais si elle documente, la photographie est aussi source de déploiements narratifs. Les magazines, peuplés de vedettes, constituent un espace de rêve dans lequel le lecteur est invité à se promener, le temps d'une photographie, d'un reportage. Sur les pages imprimées, le commun des mortels a l'opportunité de partager l'existence dorée et l'intimité d'une élite qui jusque là lui paraissait inaccessible. Fruit d'un contrat, d'une négociation avec les stars, le portrait photographique couché sur papier glacé est bien souvent une stratégie de valorisation : les célébrités se prêtent au jeu pour se rapprocher d'un public populaire. Il s'agit de créer de la familiarité.
    Au-delà de cette célébration négociée, il arrive aussi
    que l'intimité des stars soit dérobée. Les clichés ont alors tous les signes d'un opérateur embusqué, agissant discrètement au téléobjectif (faible profondeur de champ, autres personnages floutés, etc.). On joue alors avec la mécanique du voyeurisme ; l'oeil dans le trou de la serrure, le lecteur profite d'une immersion indiscrète dans une scène privée. L'amour, sentiment partagé par tous, décuple le phénomène de projection et d'identification du lecteur. Il fait « descendre » de leur piédestal les vedettes, pour rejoindre le monde « normal ». Car la trace d'un regard amoureux, le témoignage d'une émotion transparait même dans l'iconographie médiatique !
    La photographie révèle, montre, et arrête le temps. Si certains de ces couples mythiques n'ont pas duré, ils ont pourtant un parfum d'éternité, figés pour toujours par la photographie.

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    Exposition Photographique.Chez veuve Ambal du 22 mars au 15 juin 2019. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    Autour d'un clocher.

    Dans l'histoire de la France rurale, la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle apparaissent comme le temps des mutations. La vie à la campagne au rythme des saisons et aux habitudes séculaires survit encore, mais peu à peu la vie quotidienne des paysans, artisans et petits commerçants évolue. Les conditions de vie et les coutumes changent, pour la culture des terres on passe lentement de la seule force animale ou humaine à la mécanisation, les territoires subissent les prémices du dépeuplement...

     

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    Le développement de la pratique de la photographie amateur correspond à cette même période. Si l'amateur, " celui qui cultive les beaux-arts sans en faire sa profession ", existe depuis l'invention de la photographie, son développement s'amplifie avec la simplification des procédés, particulièrement grâce aux plaques au gélatino-bromure d'argent.

    L'amateur est alors un personnage aux connaissances scientifiques développées - notamment en chimie -, relativement aisé - le matériel est encore très onéreux -, disposant d'un logement susceptible d'accueillir un laboratoire, et de beaucoup de temps libre. Ses prétentions esthétiques sont élevées et ses photographies sont inspirées par les artistes de l'époque.

     

    La fin du XIXe est marquée en effet par une ferveur pour les sujets ruraux. Dans la littérature, la campagne est au coeur de romans majeurs : Les Paysans de Balzac (1845), La mare au diable de George Sand (1846), ou encore La terre de Zola (1887)... Pour les peintres également la période est une rupture. Ils quittent les ateliers pour peindre en plein air. A la campagne, ils observent et relèvent des paysages et des scènes réalistes de la vie quotidienne, ce que l'on appelle des scènes de genre. Rosa Bonheur, Labourage nivernais (1849), Jean-François Millet, Des glaneuses (1857), ou Jules Bastien-Lepage, Les foins (1877), pour ne citer que ces trois exemples d'oeuvres picturales incarnant le regard des artistes de cette époque : celui de la mise en avant d'une vie paysanne rude, mais simple et digne.

     

     

    L'exposition se propose d'explorer le sujet à travers les fonds de photographes amateurs de cette époque conservés au musée Nicéphore Niépce, et notamment le regard de Joseph Suchet à Seurre en Côte d'or.

     

    Joseph Suchet est fils de confiseur et rentier. Ses moeurs bourgeoises l'inscrivent dans le profil type des photographes amateurs de la période. Imprégné de l'exemple des artistes peintres, et plus particulièrement de Louis Carbonnel dont il est proche, le photographe ne se lasse pas d'enregistrer sur le support sensible les modes de vie et savoir-faire traditionnels de la vallée de la Saône en Côte d'or.

    Bien que l'instantané n'en soit qu'à ses prémices, le photographe réussit à immortaliser l'effervescence de la moisson, cette activité cruciale de la vie paysanne qui mobilise les campagnes pendant la période estivale. Même si les femmes y participent, leur activité est essentiellement domestique ; lessives au bord du ruisseau, élevage des animaux, marché, ... Les enfants prennent part à la vie de la ferme, profitent de la rivière pour s'amuser,... Le photographe enregistre tous ces instants de vie sur ses plaques sensibles.

    Loin de la simple fonction documentaire attribuée à la photographie depuis son invention, les photographes amateurs du tournant du XXe siècle sont adeptes de la « photographie artistique ». Ils créent des images pour susciter chez le spectateur une émotion esthétique.

    Au-delà de la richesse de l'inspiration des photographes et de la grande qualité technique de réalisation de leurs prises de vue, l'exposition nous permet aussi de revivre cette vie paysanne aujourd'hui disparue.

     



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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal du 14 septembre 2018 au 5 mars 2019. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    Sur un plateau !

    Le lien unissant la photographie au cinéma n'est plus à démontrer.
    Le film se nourrit de la photographie. Progrès ultime appliqué à l'image via
    le mouvement puis le son, le cinéma a surenchéri dans le spectaculaire.
    Populaire dès l'origine, le cinéma étend très vite son hégémonie, affiche sa « supériorité » prétendue sur l'image fixe. Pour autant, il n'a pu se départir du rôle essentiel joué par la photographie dans son succès commercial.
    Les photographies promotionnelles sur la façade et dans le hall des salles obscures, dans la presse généraliste ou spécialisée, sont autant d'images censées informer et inciter le public à venir voir les films.
    Le cinéma se retrouve donc paradoxalement sous la dépendance de l'image fixe et des récits photographiques placardés aux murs.
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    Résumer le film à quelques images signifiantes, telle est la mission que l'on va confier au photographe de plateau. Pour ce dernier, il faut, en liaison avec le réalisateur et le producteur, être à même de restituer le plus fidèlement possible une histoire, une ambiance.
    Aussi, faut-il voir dans cette "écriture " photographique plus qu'une activité singulière, un jeu contraignant, un compromis entre différentes obligations.
    Le photogramme ou la photographie de plateau seraient incapables de rendre compte des effets de montage en se moquant du temps filmique. Eisenstein comparait les « belles » photographies de film « à un fatras décousu de jolies phrases » !
    Faut-il rappeler que ces deux médiums ont partagé et partagent encore des supports et des modes de diffusion communs ? Même s'il a cru s'émanciper de la simplicité de l'objet photographique, il faut bien que le cinéma en convienne, il ne peut s'en passer !
    Objet promotionnel, en amont du film ou à sa sortie, à tous les moments de la vie d'un long métrage, la photographie assure l'existence du cinéma. Elle l'accompagne, lui donne sa cohérence médiatique et l'établit en l'inscrivant, par la photogravure et l'impression dans l'univers du magazine et du livre.
    On attend donc de la photographie qu'elle suscite l'envie du spectateur. La figure de l'acteur, son visage, va devenir le vecteur privilégié d'une communication axée presqu'exclusivement sur le portrait. Dans un mouvement réciproque, l'acteur livre son image à la photographie, photographie qui elle, transformera l'acteur en icône...


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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal Du 8 Juin au 11 Septembre 2018. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    CABARET !

    Une soirée au cabaret, c'est un subtil mélange de danses et de chansons, d'ombres et de lumières, de couleurs et de brillances, d'attendu et de surprise.
    Entre équilibre et contrastes, les ingrédients savamment dosés font pétiller la soirée, dans un cocktail haut en couleurs !

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    A la Belle Époque, les grands centres urbains connaissent un essor considérable à la faveur des progrès technologiques et industriels. L'exode rural de la fin du XIXe siècle au profit de l'industrie amène dans les grandes capitales européennes une nouvelle population venue des campagnes. Cette mutation sociale s'accompagne de l'éclosion de nouvelles pratiques de sociabilité urbaines, comme le développement de lieux publics de convivialité. Cafés et cabarets se multiplient.
    L'époque est à l'optimisme et à la fête, les cabarets et des théâtres cristallisent cette légèreté nouvelle. Les parisiens, quelques soient leur milieu, vont rire et pleurer au théâtre de boulevard, danser dans les bals à la mode. Dans ces salles se mêle un public hétéroclite, traduisant la diversité sociale des villes. Mais, accusés de favoriser l'ivrognerie et la prostitution, les cafés populaires et les cabarets sont encore parfois dénoncés comme lieux de débauche.
    Dans l'histoire de la photographie, les opérateurs se sont très tôt intéressés aux cabarets. L'Enfer est, par exemple, photographié par Atget dès 1898. Ce lieu à l'entrée monstrueuse, et aux décors peints de femmes nues suppliciées, annonce avec dérision les réjouissances qui attendent les clients !
    Le cabaret des Folies-Bergère invente après 1886 la version française du « music hall », tandis que le Moulin-Rouge ouvre ses portes en 1889 sur le boulevard de Clichy. De nombreux autres établissements suivent ensuite : Le Néant, La Lune Rousse, Le Chat Noir, Le Lapin agile, le Pigall's, : Les nuits parisiennes sont animées par les danseuses de cancan. Elles font tourbillonner leurs jupons à froufrous et tourner la tête aux hommes. La Môme, Nini Patte en l'air, Muguet la limonière, Grille d'égouts ou La Goulue mènent le « chahut ».
    Les photographes immortalisent à l'envi ces scènes audacieuses.
    Après la Première Guerre mondiale, l'industrie du spectacle s'empare de ces lieux. Les cabarets deviennent plus luxueux et sont réservés à un public plus aisé. Les revues s'admirent devant un dîner gastronomique. Paillettes et démesure caractérisent ces nouveaux spectacles, plus libérés, qui mettent en scène l'art de l'effeuillage. Les photographies deviennent alors les outils de la promotion des lieux et des spectacles. Elles servent aux affiches, programmes, articles de presse. Hautes en couleurs, elles font rêver et suscitent l'envie du spectateur.

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    Exposition Photographique.Chez Veuve Ambal du 23 mars au 30 mai 2018. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.

    La Grande Guerre en Relief - Vues en 3 Dimensions.

    Cette guerre ne devait durer qu'un an. Pourtant, de 1914 à 1918, les hommes en âge de combattre sont massivement envoyés au front. Ils y subissent l'extrême rudesse de la vie dans les tranchées. Acteurs et victimes de combats d'une rare violence, près de neuf millions d'entre eux périront. Pour le centenaire de la fin du conflit, ces portraits leurs rendent hommage.

    A l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale,
    la Maison Veuve Ambal vous invite à découvrir des extraits des collections
    photographiques du musée Nicéphore Niépce sur le premier conflit moderne,
    comme un hommage aux millions d'hommes qui vécurent l'enfer des tranchées
    entre 1914 et 1918.

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    Des portraits, des scènes du quotidien nous plongent en relief dans la vie
    des soldats au front comme à l'arrière. Ces vues stéréoscopiques témoignent
    des heures terribles au champ de bataille et d'une humanité brièvement
    retrouvée lors des périodes de repos ou des convalescences, éloignant
    momentanément les « poilus » de la violence des combats.
    Le Grande Guerre est le premier conflit aussi largement photographié. Au tournant du
    20e siècle, la fabrication d'appareils légers, robustes et facilement maniables va
    permettre aux photographes amateurs ou professionnels de réaliser des clichés
    au front, malgré la rudesse des conditions de vie. En théorie, seuls les "opérateurs"
    pourvus d'une accréditation délivrée par le Grand Quartier Général peuvent se rendre
    sur le terrain des opérations. Cependant, dès l'automne de 1914, on se résigne à faire
    appel à tous les preneurs de vue potentiels.
    En 1915, huit mois après le déclenchement du conflit, le ministère de la Guerre, en
    liaison avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Instruction publique
    et des Beaux-arts, installe la Section Photographique de l'Armée.
    Il s'agit pour l'État en guerre de produire, de contrôler et diffuser les images
    photographiques. Dorénavant, les prises de vues seront soumises à une
    réglementation sévère. En mai 1916, cinquante-neuf "photographes spécialistes" sont
    affectés au ministère de la Guerre.
    Les images sont diffusées avec un léger décalage sur les évènements produits.
    Des journaux illustrés, tel Le Miroir, se spécialisent sur le conflit et appellent
    hebdomadairement les lecteurs à envoyer leurs meilleurs clichés. Les choix éditoriaux
    portent immanquablement le sceau du patriotisme et exaltent
    le courage des hommes face à l'ennemi.
    La Première Guerre mondiale fut également le prétexte d'une énorme production de
    vues stéréoscopiques, procédé photographique restituant au spectateur la sensation
    de relief. Produites par les amateurs comme par les organes officiels, ces vues
    seront majoritairement commercialisées dans les années 1920. Leur production fut
    un facteur essentiel de la diffusion d'images sur la vie dans les tranchées.
    « Les gros obus pleuvent. La petite casemate abandonnée d'où je contemple
    ce tragique tableau, en écrivant ces lignes, se remplit de poussière et de fumée (...).
    Mon appareil à photographier est en batterie. Plus heureux qu'hier, je puis prendre,
    abrité dans les décombres, deux ou trois clichés »
    Révérend-Père Croizier.

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    Exposition Photographique. Chez Veuve Ambal du 15 septembre 2017 au 15 mars 2018. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône

    Paris est une fête .

    « Si vous avez la chance d'avoir vécu jeune homme à Paris, où que vous alliez pour le reste de votre vie, cela ne vous quitte pas, Paris est une fête. »

    Ernest Hemingway

    Paname, Pantruche, La Ville Lumière... Les surnoms évocateurs ne manquent pas pour définir la capitale française. Chacun révèle une des facettes de la ville, à la fois élégante, gouailleuse,sophistiquée... Sur le plan artistique, elle est tout à la fois un lieu de convergence et une source d'inspiration. Si de nombreux photographes l'ont immortalisée en noir et blanc, cette exposition vous propose de découvrir un Paris coloré, mouvementé, turbulent, en pleine transformation, celui des Trente Glorieuses.




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    Exposition photographique Du 9 Juin 2017 Au 9 Septembre 2017

    Folle allure.

    COURSE AUTOMOBILE PAR PETER KNAPP



    Graphiste, directeur artistique de la revue ELLE dans les années 60-70, photographe, Peter Knapp (né en Suisse en 1931) révolutionne la photographie de mode par son goût pour le mouvement et ses cadrages audacieux.

    L'oeuvre de Peter Knapp couvre non seulement l'aventure de la photographie argentique mais s'inscrit aussi dans l'histoire artistique et créative de la seconde moitié du XXe siècle.

    © Peter Knapp


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    Dans les années 1950-1960, à une époque où la photographie s'impose comme l'objet de la nouveauté, Peter Knapp est omniprésent.

    Dans ces temps de modernité décorative, quand les grands magasins donnent la direction, il impose sa ligne aux Galeries Lafayette. Dans ce qui sera l'âge d'or des magazines féminins, il rénove la direction artistique du magazine ELLE. Peter Knapp va donc accompagner les tendances et en sera parfois même l'instigateur. De la création appliquée au travail de commande, il est là où les lignes évoluent.

    Formé en Suisse à Zurich par des professeurs issus du Bauhaus, son travail intègre les règles visuelles de cette école ; l'épure, l'harmonie des formes, la modernité et l'interdisciplinarité. Pendant 50 ans, il va multiplier les expérimentations, jusqu'à en épuiser tout ce que la photographie argentique peut offrir ; séquences, abstractions, monochromes, etc.

    Il se joue constamment des contraintes de la commande. Tout se plie à la recherche d'une matière singulière, qui unifierait forme et couleur. Le monde dispose d'une structure géométrique que Peter Knapp interprète, décompose et recompose à volonté. Son travail est tout entier investi d'une préoccupation graphique.

    Dans la mode, il refuse les prises de vues ordinaires. Les cadrages, les points de vue se veulent différents avec les effets dynamiques s'appuyant sur la diagonale.

    Entre 1957 et 1967, il se rend à plusieurs reprises aux 24 heures du Mans et aux 500 miles d'Indianapolis. Ces évènements mythiques pour tout amateur de course automobile deviennent pour lui le décor de photographies de mode. Mais il y trouve aussi un magnifique écho à son attirance pour la ligne, la couleur et la vitesse. Sous son objectif, modèles et machines révèlent leur folle allure.

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    Exposition Photographique. Du 24 mars au 5 Juin 2017. Collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône

    Tapis Rouge.

    Cannes sous l'objectif de Thierry Chabannis.

    Le Septième art n'a qu'un peu plus de cent ans, mais il est un monde à part entière aux rituels déjà immuables. Le festival de Cannes en est un. Depuis plus de soixante-dix ans, chaque printemps, cinéastes, acteurs et autres spécialistes de la profession se rassemblent sur la Croisette pour découvrir ou faire découvrir de quoi le cinéma de demain sera fait. Les stars sacrifient au passage obligé du tapis rouge et de la montée des marches sous l'oeil des amateurs et des photographes. Le chalonnais Thierr y Chabanis est un peu des deux. Depuis plusieurs années, il se mêle à la foule et consacre une semaine à cette chasse photographique aux étoiles. Il nous en livre ici les meilleurs moments.


    Sharone Stone 2007 © Thierry Chabanis / Collection du musée Nicéphore Niépce - Ville de Chalon-sur-Saône.

    Du 16 Septembre 2016 Au 15 Mars 2017

    Veuve Ambal fête la Photographie.

    Le meilleur des Collections du Musée Nicéphore Niépce

    Pour célébrer le bicentenaire des premiers essais photographiques de l'inventeur, la Maison Veuve Ambal et le musée Nicéphore Niépce vous proposent d'explorer ses collections. A travers une quarantaine d'images, découvrez la variété, la rareté ou l'étrangeté d'un musée unique au monde.

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    Depuis son ouverture en 1974, l'ambition du musée Nicéphore Niépce est d'expliquer tous les ressorts de la photographie : des premiers travaux aux usages actuels, dans ses aspects techniques et artistiques, comme dans ses pratiques populaires et commerciales.
    Grâce à l'affluence des dons et à une active politique d'acquisition, ses collections regroupent près de trois millions de photographies et d'objets ! Des héliographies de Nicéphore Niépce aux premiers essais en couleur de Louis Ducos du Hauron (1868), du daguerréotype au calotype, du Pictorialisme (Robert Demachy) à la Nouvelle Vision des années 1930 (André Steiner), de la photographie de rue à celle de studio, le musée couvre tous les champs du "photographique".
    De la région bourguignonne à des contrées les plus lointaines, on traverse le monde photographiquement. On pénètre dans le studio de Germain Eblé à Beaune, on se promène sur les quais de Chalon-sur-Saône, on suit les aventures photographiques de Bonfils à Gizeh et l'on se transporte dans les villages japonais avec l'atelier de Kusakabe Kimbei. La photographie autorise la vision au-delà de ce que l'oeil humain peut apercevoir (radiographie), ou bien de dépasser les frontières de notre planète (photographie lunaire).
    Cette découverte de la photographie est également un apprentissage des techniques. Car la photographie n'est pas seulement un art, elle s'est voulue militaire, ethnographique, botanique...
    La science s'est de tout temps servie de cet outil pour accroître les connaissances, inventorier et diffuser les savoirs. La photographie est communication et il est difficile de l'évoquer sans aborder la presse. Les magazines illustrés et les revues comme Paris Match ou Vu, occupent une part primordiale dans l'histoire du médium. Tout est important dans l'histoire de la photographie. Il en va ainsi des images de l'intime organisées dans les albums de famille, des photos de vacances ou de mariages. Elles sont essentielles pour comprendre notre monde et sont autant d'indices révélateurs de notre société. La photographie n'a jamais été aussi présente. Grâce aux avancées technologiques, nous produisons tous quotidiennement des images !
    C'est cette richesse infinie, ces possibilités sans limite, toutes ces vies exposées et conservées que la Veuve Ambal veut célébrer.

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    Exposition Photographique. du 3 juin au 5 septembre 2016.

    3 Dimensions .

    Aujourd'hui, la vision en relief est une préoccupation majeure des nouvelles technologies dans les domaines du cinéma et de la télévision. Pourtant, quelques années seulement après l'invention de Niépce, voir une photographie en trois dimensions est possible grâce au principe de la stéréoscopie.

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    Cette exposition propose une sélection extraite des 45.000 vues stéréoscopiques que conserve le musée Nicéphore Niépce. Elle entraînera le visiteur dans l'univers fascinant de cette 3D d'un autre temps.

    Le principe de la stéréoscopie existe avant les prémices de la photographie. Il s'agit de l'ancêtre de la vision aujourd'hui appelé 3D. On l'utilise tout d'abord avec le dessin. Mais dès 1844, Sir David Brewster (inventeur du kaléidoscope) propose son application à la photographie. Grâce à sa collaboration avec l'opticien photographe français, Jules Dubosq, le stéréoscope photographique est présenté au grand public à l'Exposition Universelle de Londres. 

    Les prises de vues stéréoscopiques sont élaborées à l'aide d'un appareil photographique à double objectifs. Six centimètres séparent ces deux points de vue, ce qui équivaut à la distance entre nos deux iris. L'un correspond à la vision de l'oeil droit, l'autre à la vision de l'oeil gauche. La magie opère lorsque l'on superpose optiquement avec une visionneuse ces deux photographies légèrement décalées. L'illusion du relief ne peut donc apparaître qu'avec l'aide indispensable du stéréoscope.

    Par ce nouveau procédé, la manière de photographier mais aussi la manière d'observer en est fortement modifiée. Les vues stéréoscopiques prenant en compte le relief et la profondeur invite le public à ne faire plus qu'un avec cette nouvelle image. Il devient acteur de cette histoire, héros de la scène contemplée. Il est happé par cette saisissante illusion.

    « Peu de temps après, des milliers d'yeux avides se penchaient sur les trous du stéréoscope comme sur les lucarnes de l'infini. » Charles Baudelaire, 1859

    Tous les ingrédients sont réunis : petits formats, bon marché, effets attrayants, la vue stéréoscopique devient forcément un passe-temps populaire qui fait l'étonnement et l'admiration du public. Des centaines de milliers de photographies stéréoscopiques d'édition sont vendues. 

    Des stéréoscopes payants sont même installés dans des lieux publics à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Les séries humoristiques ou grivoises appâtent le client. 

    Tous les thèmes sont abordés, scènes de genre posées en atelier, nus, petites histoires humoristiques, mais aussi scènes prises sur le vif. La stéréoscopie est même parfois investie d'une mission éducative, comme le rappelle certaines vues d'animaux, photographiées au zoo ou au museum. 

    A partir de 1890, la pratique s'ouvre aux amateurs. Des appareils à main transportables aisément, facilitent son usage. L'amateur prend un goût certain à photographier ses voyages, sa vie quotidienne, afin de partager les merveilleuses sensations qu'il aura pu ressentir.

    Les années ont passés depuis cette « mode » de la stéréoscopie, mais la fascination pour la trois dimension reste cependant toujours d'actualité. Même si aujourd'hui les images envahissent notre monde, nous trouverons toujours dans ce procédé quelque chose de surprenant, saisissant, spectaculaire. 

    Ce que vous voyez là, sont des vues anaglyphes, traductions des vues stéréoscopiques qui, par le jeu de filtres vert et rouge, vous restituent toute la magie du relief.

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    Du 11 Mars 2016 Au 3 Juin 2016

    c est si bon.

    Publicités des années 1950 issues des collections du musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône.
    Pendant les années 1950, la publicité s'écrit en couleurs. Comme une arme de séduction massive, elle use et abuse des ficelles colorées et de beaucoup d'humour. Dans la presse ou sur les supports commerciaux (affiches, plaquettes, etc.), photomontages et slogans à la typographie marquante composent une photographie publicitaire efficace et prégnante. 
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    La photographie publicitaire naît vers 1928-1930. Elle progresse et se développe au rythme de l'évolution des techniques d'impression. Dans l'entredeux- guerres, les photographes sont de plus en plus sollicités par les entreprises. Les studios de photographe se spécialisent, se multiplient et répondent aux commandes qui affluent. La conquête du marché publicitaire n'est cependant pas acquise et l'illustration domine jusqu'en 1939. 

    C'est véritablement durant la décennie 1950 que se concrétise l'avènement de l'utilisation de la photographie dans les publicités pour la presse. Le développement de l'héliogravure industrielle engendre une révolution du secteur. Aussi appelée rotogravure, elle va permettre à la photographie de s'inviter librement dans les supports imprimés. Les photographes et les magazines raffolent de cette technique et de ses points forts : un contraste profond, une trame précise, des choix illimités de nuances, etc. La quadrichromie appliquée à l'héliogravure donne une force immédiate à l'image par son rendu d'une grande vivacité et ses teintes à la limite de la saturation. La retouche à la main parachève le résultat en accentuant le trait et en gommant les imperfections.

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    Du 11 Septembre 2015 Au 5 Mars 2016

    Ciné-Révélation.

    Publié entre 1954 et 1959, le magazine Ciné-Révélation s'autoproclame « le plus grand hebdomadaire du cinéma » ! La revue traite de l'actualité du cinéma et présente plusieurs films à la manière des romans-photos et raconte leurs intrigues. Sa grande force : faire rêver ses lecteurs grâce à des portraits des plus grandes stars de l'époque en couverture ou en poster central.


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    Dans la seconde moitié des années 1950, le cinéma américain exporte dans le monde entier ses grandes productions hollywoodiennes. Cette diffusion internationale nourrit le « rêve américain », particulièrement en Europe. L'imagerie du glamour, du show-business, développe sa propre esthétique et ses propres supports. L'image imprimée, en particulier le magazine, s'impose comme produit dérivé de l'industrie du cinéma.Cette machinerie, puissante et faste, fabrique des stars, marchandises sur lesquelles il faut capitaliser. 

    De nombreux périodiques vont alors faire de l'actualité cinématographique leur spécialité. La concurrence est sévère et les offres se multiplient : les plus anciens. Mon Film, Le Film Complet et Ciné-Miroir reposent sur le principe du roman-photo. Tous se disputent le marché sur le même créneau : adapter les histoires du cinéma par la photographie. Ciné-Révélation va se démarquer grâce à l'impression couleur de sa couverture, de sa quatrième de couverture et de ses pages centrales. Sur sa une aux teintes vives et joyeuses, le sous-titre annonce « Le plus grand hebdomadaire du cinéma ».

     Les éditions Editor lance la revue Ciné-Révélation en 1954 en France et ambitionne de toucher le grand public. Chaque semaine, ce magazine au format 26 x 36 cm, raconte trois des derniers films à la mode. Découpé en plusieurs épisodes, le film se suit au fil des numéros. La formule « feuilleton » fidélise le lecteur.

     La recette repose sur la mise en avant de la star du moment. Impérativement féminine, la « cover-girl » est parée de bijoux et de toilettes luxueuses. Visages de poupées, familiers du public, interpellent les lecteurs par leurs moues charmeuses et leurs bouches nappées d'un maquillage prononcé que la couleur de l'impression a intensifié. Dans leurs poses séductrices, elles présentent leurs plus beaux attributs : jambes interminables, poitrine généreuse, chevelure impeccablement mise en plis.

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    Montagny les Beaune

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    Du 4 Juin 2015 Au 7 Septembre 2015

    Les petites histoires d'un grand voyage: Le Normandie.

    Il y a 80 ans, le Normandie traversait l'océan Atlantique depuis

    Le Havre pour arriver à New York, le 3 juin 1935.

    Un voyage inaugural qui a marqué bien des esprits. Les photographies

    de Marcel Arthaud, Jean Moral et Pierre Boucher retracent,

    dans cette exposition, la traversée de ce paquebot mythique.

    Symbole du raffinement à la française, le transatlantique est

    toujours considéré comme l'un des meilleurs et des plus

    luxueux jamais construits.

    Revivez en images les grands moments et les petites histoires

    de ce voyage, à travers les collections du musée Nicéphore

    Niépce. 

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    Du 13 Mars 2015 Au 5 Juin 2015

    Photographies Haute couture.

    Piliers de la presse de mode internationale, Erwin Blumenfeld, Maurice Tabard et Peter Knapp donnent le ton chez Vogue, Haarper's Bazar ou Elle des années 1950 à 1970. En véritables précurseurs, Jean Moral et André Steiner ont su mettre en valeur les créations des grands stylistes des années 1930. Retour en images sur cinq décennies de photographies de mode à travers les collections du musée Nicéphore Niépce. 

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    Du 12 Septembre 2014 Au 28 Février 2015

    Colorama II.

    De 1950 à 1992, Kodak installe successivement 565 Coloramas dans la gare centrale de New York. Leurs dimensions exceptionnelles originelles - 5,5 x 18 mètres - font rapidement connaître ces diapositives géantes rétro-éclairées comme les plus grandes photographies du monde. Réalisées par des grands photographes américains, ces images au format panorama dressent un tableau idéal de la société américaine.

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    Du 13 Juin 2014 Au 30 Août 2014

    N'oublie pas de m'écrire.

    Le musée possède d'importantes collections de cartes postales colorisées et photomontées. Elles témoignent de l'incroyable dynamisme artistique et technique déployé par les éditeurs de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.
    Pendant la Première Guerre Mondiale, la carte postale va être abondamment utilisée par les deux camps pour soutenir le moral du soldat et rassurer l'arrière. Les correspondances au verso se révèlent des témoignages poignants d'une génération sacrifiée.

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    Du 14 Mars 2014 Au 30 Mai 2014

    twist party.

    45 tours par minutes pour une twist party.
    Une sélection d'images de pochettes de disques vinyles des années 1960 témoigne de ce temps où Salut les Copains, à la fois émission radiophonique et magazine, donnait le la aux goûts musicaux de la jeunesse.
    Les photographies de Jean-Marie Périer et Tony Frank, notamment, immortalisent des artistes internationaux et l'ascension d'une nouvelle génération de chanteurs français nourris de twist et de rock and roll américains, ainsi que de jeunes groupes anglais prometteurs.

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    Du 13 Septembre 2013 Au 5 Mars 2014

    La couleur composée.

    La couleur est une fiction. Elle ne s'enregistre pas facilement. Pour la retranscrire, il faut tricher !

    L'autochrome, ce procédé initié par les frères Lumière en 1907, est une merveille d'ingéniosité. Des particules de fécule de pomme de terre d'une quinzaine de microns de diamètre teintées en orangé, violet ou vert, se mélangent pour colorer l'émulsion photographique.

    L'autochrome est un art de vivre, une vision "proustienne" du monde, faite de petites sensations, pour flatter le goût de quelques uns.

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    Du 14 Juin 2013 Au 5 Septembre 2013

    Les soleils couchants.

    Les "appareils à main", les Kodaks, ces petites machines à photographier n'ont été inventées que pour le souvenir. Souvenir de vacances. Au début, ils ne sont qu'une poignée à profiter des grands espaces, de la mer et de la montagne. Bourgeois et aristocrates, membres du Touring Club de France, de l'Automobile Club de France, se lancent sur les routes et nous livrent des images de leurs excursions. Cela fera de beaux albums.

    Il faut attendre les années 1960 pour que la pratique se généralise. Conséquence d'une économie florissante, la mer et la montagne deviennent une conquête démocratique. Peaux nues et grillées, soirées "conviviales", les familles réunies, les images de vacances disent un peu ce qu'est le bonheur.

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    Du 15 Mars 2013 Au 5 Juin 2013

    America 60.

    Les photographies de Maurice Durville s'accordent avec son époque - les années 60 -, avec une technique - la diapositive -, avec une civilisation - les Etats-Unis.

    Responsable de la publicité chez Renault, Maurice Durville eut l'occasion à diverses reprises de traverser l'Atlantique. Il est alors, comme nombre de ses contemporains européens, fasciné par  la modernité et les contradictions du nouveau monde. Les lumières dans la ville, les automobiles puissantes et colorées, les personnages édifiants, tout le surprend, l'étonne et parfois l'agace. Il n'en reste pas moins que cette suite d'impressions est un hommage à la couleur et à sa légèreté.

    Données au Musée Nicéphore Niépce en 1975, plusieurs milliers de photographies personnelles accompagnent la collection d'appareils et de photographies anciennes constituée par Maurice Durville tout au long de sa vie. Cet ensemble majeur retrace l'histoire de la photographie des années 1840 aux années 1970. 

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    Du 28 Septembre 2012 Au 15 Mars 2013

    Colorama I.

    En 1950, Kodak, qui prend la tête du marché de la photographie amateur,

    installe les premiers Coloramas dans la prestigieuse gare centrale de New York.

    Considérées comme les plus grandes photographies du monde, - 5,5 x 18

    mètres - ces images panoramiques vont offrir, au-delà de la prouesse technique,

    une vision idéale de la société américaine. L'exposition présentera une sélection

    de coloramas au format adapté, qui permettra d'en apprécier les mises en

    scène spectaculaires et monumentales, souvent réalisées par des grands noms

    de la photographie américaine.


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    Du 29 Juin 2012 Au 6 Septembre 2012

    « Vu » Un magazine photographique 1928-1940.

    L'hebdomadaire illustré VU est à la tête de la révolution de la presse au début des années 30, qui utilise désormais massivement la photographie pour rendre compte des événements dans le monde. L'exposition présentera une sélection de pages de couvertures, représentatives de l'audace esthétique et formelle de ce magazine, qui a eu recours à de nombreux photographes indépendants (Kertész, Man Ray, Krull, Lotar, Brassaï).


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    Du 20 Avril 2012 Au 20 Juin 2012

    Visages du Monde.

    L'exposition présentera une sélection de portraits d'hommes et de femmes venant des cinq continents, et choisis dans les collections du XIXème siècle du musée Nicéphore Niépce. Elle révèle l'ambigüité d'une démarche photographique qui oscille sans cesse entre vérité documentaire et mise en scène exotique. De ces rencontres entre photographes le plus souvent européens et groupes ethniques nous restent de saisissantes photographies où l'expression de la diversité des cultures tient parfois de la caricature.

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    Du 9 Septembre 2011 Au 26 Mars 2011

    Wild West.

    Wild West, où la rencontre de l'homme et du paysage. Une trentaine d'images anciennes de la fin du XIX ème siècle rendent compte de la beauté et de la rudesse des paysages de cet Ouest américain, au sein même de ce qui sera le premier parc naturel protégé américain, le Parc de Yellowstone. Ces images sur papier albuminé coexistent avec une série rare de portraits photographiques en ferrotypie, encore jamais montrés par le musée. Ces portraits monochromes pour certains rehaussés à la main de touches de couleur, permettent de porter un regard nouveau sur ces hommes et ces femmes de différentes conditions sociales qui vivaient dans une Amérique au XIXème siècle finissant.

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    Du 17 Décembre 2010 Au 21 Mars 2011

    Plus qu'un simple souvenir.

    Images d'albums photographiques Japonais de la fin du XIXe Siècle.


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